Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 12:26

C'était  dans le début des années soixante.....suite de la saga "Jimmy le para"

 

Par un beau matin d'été ou les hirondelles faisaient ripaille des insectes volants du ciel parisien ,  ma secrétaire me dit que je dois appeler un certain Jimmy . C'était Jimmy le para comme on l'appelait a la Bastoche .
- Jean , il faut que tu me rendre service . Aller rechercher dans une propriété solognote mes deux aides , Mélanie et Sophie , plus ou moins sous la surveillance de barbouzes . Ils nous  ont piqué les deux filles par surprise et font pression sur mon patron pour que je ne m'intéresse pas au passé d'un de leurs copains....une vrai mafia ces services de sécurité....
- Jimmy si ma femme me vois avec ces deux souris , je suis mort ......et je n'ai même pas d'arme ....
- passe au bureau du patron , tu prendra mon Bereta et les coordonnées de leur planque ....

    La nuit tombe quand j'atteins la Sologne , dans la boite a gants l'automatique de son patron , un 9 m/m . Et subitement je retrouve mes réflexes de la-bas mais les nuits y étaient plus claires . Je gare la voiture en marche arrière sur un petit chemin de terre , faisant fuir des lapereaux , et j'observe l'environnement de ce château .
    Les filles que je dois libérer, sont des anciennes des Service Action , elles savent tuer sans frémir . Mélanie tire aussi vite que moi et Sophie se sert de l'arme blanche avec dextérité . Un peu goudous sur les bords elles sont aussi des dévoreuses de mâles ....ce qui m'a toujours fait m'en méfier .
    Au bout d'une heure ,une certitude , il n'y a pas de chien . Mais je remarque deux sentinelles ......les bougres se méfient mais sachant Jimmy en mission en Afrique , ils relâchent un peu leur surveillance . Ces gens las sont la lie des services secrets , anciens barbouzes sans foi ni loi , ils tuent comme ils respirent . Je rampe vers la première sentinelle que je répugne a tuer mais mon tranchant de main frappant  la nuque l'endort , il va dormir pour un bon bout de temps . Récupération de son arme , ses poignets immobilisés dans le dos par les menottes je suis tranquille pour un certain temps . C'est aussi facile pour le deuxième .
    Les graviers autour de la bâtisse ne m'empêchent pas d'arriver sans bruits le long des soupiraux du sous sol . En  Algérie mes copains m'appelait "l'homme qui marche sans bruit ".
     Un occupant du château sort sur la terrasse au dessus de ma tête.....et pisse a dix centimètres  de ma tête....ça sent le pastis a plein nez ! Avec une démarche un peu chancelante.....doit pas tenir le litre celui-là ....il descend l'escalier de la terrasse . Pas le temps de réfléchir , mon bras part , il tombe ....j'ai peur d'avoir frappé un peu fort....! Et de trois....au suivant ....
`    D'un bond je suis sur la terrasse , ils ne sont plus que deux a l'intérieur avec un nombre de bouteilles d'alcool , que c'en n'est pas raisonnable ! Mais cela m'arrange bien les rombiers ne doivent pas être très valeureux au combat  en ce moment .
- mais qu'est ce qu'il fout Jack dit l'un deux ....je vais aller voir , pendant ce temps portes donc a boire aux deux putasses , pour l'échange faut qu'elles soient en bon état .
    Il sort sur la terrasse.... s'affaisse sans un bruit .....et de quatre , je me sent rajeunir .....l'action ,il n'y a que cela de vrai.....
    A ce moment j'entend un horrible cri dans le sous-sol , je déboule l'escalier et j'éclate de rire ......le gus a la chaînette d'une paire de menottes qui lui comprime la glotte ... il n'as pas vu Mélanie planquée derrière la porte ......mais le pire c'est Sophie qui lui tord lentement la zigounette pour lui faire avouer ou sont les clefs .......que j'ai raflé en passant la haut .....
    Je libère les deux gazelles dont les mini-jupes ne cachent grand chose . Elles me roule la pelle de ma vie ....c'est chaud une espionne ! Par contre elles m'apprennent qu'au moins huit salopards doivent rejoindre dans la nuit .....c'est pas le moment de rester , fuyons ....
    Des phares éclairent le château , le mini-bus avec les huit rombiers s'immobilise devant l'escalier de la terrasse ....stupeur ...ils découvrent les deux guignols que j'ai occis ......avec les deux filles nous giclons.....le temps qu'ils réalisent les rafales d'armes automatique fauchent les branches des arbres ....trop haut messieurs....et nous plongeons dans le fossé qui borde le chemin ou ma voiture est stationnées . Mais ce n'est pas terminé , tout phare éteins ils vont essayer de bloquer le petit chemin .....d'autres arrivent par le travers de la pelouse .
    La voiture rapide confiée par le patron de Jimmy démarre au quart de tour , phares allumés je fonce vers eux , ils sont éblouis et leurs tirs semblent glisser sur le carrosserie ......elle est un peu blindée , fonce , me hurle Mélanie pendant que Sophie fait un carton sur les gus qui entourent le mini-bus .
Sous le coup de boutoir de notre monstre, un peu blindé , le minibus se couche et nous passons accompagnés par une symphonie en 9m/m que nous jouent les deux filles .
- retourne on vas les finir s'exclame Sophie .....ho oui , ho oui , continue Mélanie ......
    Je m'arrêtes a coté d'une gendarmerie et j'appelle Paris , quinze minutes  après deux pandores viennent nous inviter a nous réconforter en nous offrant un bon café ...... Leur commandant vient au devant de nous et s'écrie "Mélanie c'est toi qui a fait tout ce bruit " et lui saute au cou ....ils ont fait Saint-Cyr ensemble.....lui après a dévié vers la gendarmerie , ce que Mélanie lui reproche gentiment .
    Nous apprenons qu'un escadron de gendarmerie encercle le château et qu'ils ont beaucoup de mal avec les "barbouzes" ........tu vois qu'on aurait du les finir me sussure Sophie a l'oreille .
   
    Ha les femmes.....jamais contentes  !
   
    Heureusement Jimmy a récupéré ses deux souris .....avant qu'elles te violent s'est-il écrié dans un grand éclat de rire......en me remerciant . Jimmy nous pourrions incorporer Jean dans notre équipe s'exclament de concert Mélanie et Sophie .......Noooon , au secours ,.....mais avant que je m'éclipse elles me plaquent , chacune a tour de rôle , un baiser sur la bouche.... Chaudes les filles , chaudes  !
    Et je m'en vais ,  clopin , clopant       
    Dans le soleil et dans le vent
   
    La Bastille luit sous la pluie , une petite pluie d'été , qui glisse harmonieusement sur les cuisses que la mini-jupe oublie de protéger . Le charme de la Parisienne explose en toute circonstance , même sous la pluie . Je sais , j'en ai épousé une......de Parisienne !

Partager cet article
Repost0
1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 14:50

Moi je ne part pas mais je vais vous livrer quelques photos du passé . 

 

sc0012bc84Quand ma rue n'était qu'un chemin

 

sc0010366b

1960 ou 61.....mon premier kayak ....gonflable sur le bassinde Thau  a Balaruc les bains

 

sc0007bbf8.jpg

Là je me jette a l'eau pour aller rechercher le petit voilier abandonner par son propriétaire affolé qui a affalé les voiles pour rentrer à la nage , il ne maitrisait plus face au vent qui l'entrainait de l'autre coté du bassin.......Le matin même il avait "roulé les mécaniques " en regardant mon kayak avec dédain ......mais quand le vent s'est levé ....panique a bord ! J'ai tout ramener a la nage , son voilier et mon kayak ......il faut dire que j'étais , a cette époque , pécheur sous-marin sans bouteille , comme un poisson dans l'eau .

 

sc0014717c

Notre première vrai tente et notre première voiture ...... au camp du Touring Club de France de Balaruc

 

sc00150220.jpgPromenade au Pont du gard ......aqueduc romain....

 

              sc0012d8f3.jpg  

La Provence sous le oleil ........la même année que Balaruc  .....         

Partager cet article
Repost0
4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 15:01

    Ce matin là , comme d'habitude , parti très tôt pour éviter les ralentissements de l'A1 a la Porte de La Chapelle ( l'accès nord de Paris pour ceux qui ceux qui n'ont jamais humé les gaz de voitures sous le Tunnel du Landy ) je gare ma GTS dans le parking St Lazare . Toujours au 3eme sous-sol ....pourquoi le troisième....aucune idée , une lubie comme une autre .
    Sept heure , je descend tranquillement la rue de Londres que la benne a ordure remonte , quand je remarque , du trottoir d'en face , une lueur qui se déplace dans nos locaux au troisième étage . Le jour se levant a peine cette lumière est bien visible...... le veilleur de nuit ? Non a cette heure-ci il est parti . Et puis j'ai pas encore pris mon café et je ne réfléchis bien qu'après mon café .
    J'atteint mon bar préféré dans une ancienne boulangerie-pâtisserie dont le patron avec beaucoup d'imagination l'a appelé " Le bistro du Boulanger ". Les patrons sont deux frères dont l'un est homosexuel et l'autre pas du tout . Mais le plus marrant des deux c'est Bertrand l'homo !
    Toujours le sourire aux lèvres , connaissant ses clients , des habitués et exagérant son style homo dès qu'un homophone pointe le bout de son nez .
- salut Jean , t'as vu mon petit corsage fleuri ! .... et fait une grimace en me désignant du menton l'homophone de service , un DRH d'une boite de la rue .
- mais tout est tout mignon mon Bébert je répond en rentrant dans le jeux .
    Je vous dis pas la gueule de l'homophobe........

 

Pour la suite cliquez sur Contes du soir , le lien au dessus de l'article  .... si vous le voulez bien!

Partager cet article
Repost0
10 septembre 2010 5 10 /09 /septembre /2010 08:47

    Ce matin Norbert se réveille avec comme on dit vulgairement , la gueule de bois . Hier soir avec ses copains , il a fêté son divorce , comme on fête son anniversaire , sans joie particulière mais sans tristesse non plus . Il y a longtemps que dans la compagnie qui l'emploi on l'appelle " le cocu du marais " . Au début il en était triste car en réalité ce sont les autres qui lui ont appris ce qu'on appelle généralement un déshonneur .
    Puis il en a pris son parti et pense que s'il est cocu c'est que sa femme est belle aux yeux des autres . Il sait depuis longtemps qu'elle est belle et désirable . mais il sait aussi qu'ils n'ont pas fait un mariage d'amour mais un arrangement entre familles . Pensez donc , la famille de La Roche alliée a la famille roturière mais riche des Dupontin . Norbert de La roche n'a pas épousé une oie blanche . Il y  avait belle lurette que Gisèle Dupontin avait promené sa fleur dans tous les taillis du pays .
    Ce matin il essaie de se réveiller , de prendre son café , d'éviter de se prendre les pieds dans le seuil de la cuisine qui est un peu plus élevé que le reste de l'appartement........ trop tard sa patte traînante a accroché le carrelage et tête la première il part a l'horizontale , se retiens  au placard suspendu en faisant tombé une ribambelle de casseroles dans un épouvantable bruit a réveiller un mort ! En réalité ce sont les locataires du 5eme qu'il réveille a chaque fois . Tiens dit la vieille dame , réveillée en sursaut - Jules ......   - Norbert a encore du prendre une cuite hier soir - ha bon , répond Jules - Norbert a mangé des huîtres hier soir , comment tu sais ça ! ......Héloïse n'insiste pas , son Jules est de plus en plus sourdingue !
    Ayant réussi , a dénicher la cafetière , au milieu des cadavres de bouteilles de  Whisky ou de Mirabelle , il est en train d'essayer de se faire un café .  Avant le divorce c'est Gisèle qui le réveillait , en lui passant ses cheveux sur le visage , en lui apportant un bon café fumant , en lui faisant admirer un mont de Venus soyeux ,entre les plis de sa robe de chambre largement ouverte .
    Bêtement il oublie de mettre de l'eau dans la cafetière....ça sent le chaud mais pas le café . Quand il réalise il verse une demie carafe qui traînait là depuis leurs libations bachiques  .....résultat , une  explosion suivit d'un nuage de vapeur
fait sauter le couvercle du haut de la cafetière ....... vaincu il tente de s'asseoir sur la chaise , qu'il viens de déplacer et s'étale de tout son long dans la cuisine .
    Alors là il se dit - j'aurais peut-être pas du divorcer - et s'allonge complètement
et terrassé par le malheur  , s'endort  sur le carrelage de la cuisine .......

    Dans le bel appartement du 6eme étage avec terrasse en prolongement , Gisèle , comme tous les matins , ouvre les grands double-rideaux , qui font rentrer la lumière sur Norbert qui cligne des yeux , regarde sa belle Gisèle ,son amour de jeunesse et éclate de rire ........
    Norbert avait fait un cauchemar , assis sur le coin de mon bureau , il me raconte son cauchemar - tu te rend compte dans mon cauchemar Gisèle me faisait cocu ......et il repart en riant dans son bureau voisin .
    
    Norbert est un cocu heureux , car il n'y a que lui qui ne le sais pas !

    Comment peut-on être sûr de ne pas l'être avec ces jolies fleurs qui adorent qu'on les cueille .
   

     Mais cela c'est la vie , et la vie vaut d'être vécue !

 

JARDIN-NOUVEAU 0304

Partager cet article
Repost0
6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 10:10

    La dernière fois , je vous ai parlé des protections classiques , systèmes d'alarme ,sirène , portes blindées.......
    Aujourd'hui  ce sont des petites combines , souvent rencontrées dans mes missions et dont les utilisateurs  étaient très fières , jusqu'à me demander un rabais sur la prime VOL . Vous avez sans doute remarqué Gifs-et-Photos-pour-articles-0175.JPGque les assureurs parlent de primes ou de cotisations , bon , c'est la même chose en gros .......car en détail la ponction peut être plus ou moins douloureuse .
    Les cotisations ou les primes  sont fixées selon des paramètres savants, pré-calculés par les statisticiens . A noté qu'on ne tiendra pratiquement jamais compte de votre toutou , aussi méchant soit-il ! Il peut éloigner les petits voyous de quartier
mais sûrement pas un vrai pro de la cambriole qui , si le butin escompté en vaut la peine , n'hésitera pas a le supprimer , fléchette empoisonnée , boulettes idem . Quand ce n'est pas , dans le grands vols , une balle de 9mm .....avec un silencieux c'est sans risque avec les voisins . Tous les cambrioleurs ne sont pas des "gentleman" !

 Gifs-et-Photos-pour-articles-0176.JPG   Mais revenons vers les "petits" voleurs , ceux là ont généralement les nerfs sensibles , le bruit et la lumière leur font peur . Si vous saviez avec quelle facilité certains ouvrent la serrure cinq points dont votre serrurier vous a vanté l'invulnérabilité ! Mais il n'a pas toujours les nerfs solides et il est nécessaire  pour lui que la porte s'ouvre vite , alors plusieurs serrures sur un porte et là c'est la panique au bout de quelques minutes .
    Il semblerait que les pavillons , bien éclairés , soient moins attaqué , multipliez les sources de lumière extérieures , c'est assez facile avec les "rochers" solaires qui s'allument dès la tombée du jour .
    Gifs-et-Photos-pour-articles-0198.JPGN'oublier pas non plus que les graviers dans vos allées d'accès les indisposent ....toujours le bruit !
    Un de nos client qui avait été visité deux fois , a mis en service , ces principes en y ajoutant un truc amusant , les dalles qui claquent sous les pas . Il suffit de mettre un petit gravier sous la dalle flottante qui se trouve en équilibre instable .....pas visible ......surtout la nuit ! Même un hérisson qui marche dessus les fait claquer .
    Le truc bien connu c'est le petit cadenas qui empêche le voleur de faire sauter la blocage interieur d'un volet , Très efficace contre les petits voyous du quartier.
LES-CHATONS-0173.JPG

A mon avis , faut pas trop compter sur lui........

Fort--faut-pas-laisser-les-enfants-jouer-a-la-guerre.jpg

ça,c'est peut-être un peutros gros ........

 

    Et pour finir il y a le truc méchant que j'ai trouvé dans certaines grandes propriétés . C'est un canon d'alarme qui consiste en un tube pouvant contenir un cartouche a blanc , au bout un percuteur qui vient frapper l'amorce . La queue de détente est reliée a un fil invisible qui sous la passage d'un corps déclenche la percussion .
    Il parait que certains gros propriétaires terriens , mettent de vrais cartouches ou du gros sel . Mais c'est illégal .


    N'oubliez pas qu'en toute circonstance la défense ne doit pas exceder la menace ! C'est un principe de la Loi .

Partager cet article
Repost0
9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 09:48
    Bernard a un gros défaut ,il grimpe sur tout ce qui ressemble de loin ou de près a une montagne ........et quand il n'en trouve pas il escalade l'église du village . J'te dis pas la tête de notre brave curé quand il a vu notre énergumène accroché sur le clocher comme une araignée au milieu de sa toile.
    C'est vrai que Bernard avait "équipé" le clocher de cordes , de rappels , comme s'il était dans les grandes jorasses .
    Tout en filant tranquille mon petit 130 , avec un petit peu de 140, sur la file de gauche , la file dont je suis l'abonné . Je regarde rapidement les Dentelles de Montmirail et je me dis .....j'ai pas eu le temps de penser a autre chose qu'un cri affreux a percuté mes tympans , surtout fragilisé par les claques qu'avec un copain on s'amusait a se donner quand nous étions jeunes .......un cri affreux sortant de la gorge de Bernard , les yeux exorbités ........ Celles là il faut que je les grimpe !
    Au risque de me faire refiler une prune par les cow-boys en chemises bleues , il m'oblige a m'arrêter sur la bande d'urgence . Et c'est justement a ce moment là que les dits cow-boys arrêtent leur carrosse devant moi . Très polis ils me saluent et me demande la source de mon problème .......
- lui fais-je en désignant Bernard , grimpé sur la glissière de sécurité en hurlant sa joie ......
- il est pas bien me fait l'un d'eux en pointant son doigt sur sa tempe .....
- eeuh , oui , plutôt non ....et je leur raconte la source de sa joie !
Les deux flics , qui doivent être méditerranéens , sont pliés en deux .
- vous savez nous , nous préférons grimper sur des choses plus rondes ......
- moi aussi !
- alors collègue on fait quoi .....
- reprenez votre guignol et partez vite , vous avez de la veine , je suis alpiniste également .
- Merci monsieur le policier .
    J'embarque mon Bernard qui n'avait rien vu , et a la première Station Service , je gare ma bête et fonce me rafraîchir . A ce moment surgissent mes CRS qui se jettent sur Bernard pour lui parler ....d'escalade ! Ha non , ça va pas recommencer les grands gestes mimant les descentes en rappel et autres imitations propres a ces amoureux du vide .
  
La photo n'es
t pas de moi !

 Le deuxième fonctionnaire , un sous-brigadier qui va pas tarder a prendre sa retraite vu la blancheur du poil dépassant la casquette , se dirige vers moi .....
- laissons les discuter de leurs jeux et venez boire une bière bien fraîche !
(A cette époque il n'y avait pas de contrôle d'alcoolémie )
- hé , brigadier , les filles sont belles par ici .......vindiou quelle belle escalade toutes ces beautés provençales ......
Mais a ce moment le brigadier se met a hurler ....Ah non , ça va pas recommencer !

    Le Bernard et l'autre CRS étaient en train d'escalader la petite paroi rocheuse qui arrivait le long de la station .
- mon brave monsieur , pas plus loin qu'hier , ce fada , pour faire voir a des gamins
comment trouver une prise , a escaladé la façade de la mairie de Casterac devant le maire a la limite de l'apoplexie !
Puis il se rassoit en haussant les épaules , pendant que Bernard et son acolyte , reviennent , fiers de leur exploit sous les bravos des occupants d'un car de touristes allemands .
   
    Bernard a finit par se casser la figure au fond d'une combe et comme il ne fait jamais les choses a moitié , fracture du bras , de la jambe , non des deux jambes .
    Depuis son lit , dans cette clinique de luxe , il regarde avec gourmandise .....non pas les seins de cette belle infirmière ......mais la Tour Eiffel !
"Celle la il faudra que je me la fasse " .......l'infirmière outrée est sortie se plaindre au médecin . Elle a cru que c'était d'elle qu'il parlait mais moi j'ai bien compris que son rêve c'est la Tout du bon monsieur Eiffel !
       
    Bernaaaaaard.....!
Partager cet article
Repost0
2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 19:44

..............m'empresser de faire . Je rejoins ma chambre et j'y trouve une superbe tenue d'intérieur , déposée là a mon intention . Si on avait envie de me supprimer me ferait-on un tel cadeau , car la carte d' Elsa , pardon , d'Élise , est sans équivoque c'est un cadeau !
    Après un bain bien mérité, je revêt cette cette superbe tenue en soie et me dirige vers la salle a manger . Mais le chauffeur-maître d'hôtel vient me dire que Mademoiselle a prévu notre repas du soir dans le petit salon .
    Ha , ha , ça sent le subterfuge amoureux ......sacrée baronne !
    Au bout d'un moment elle apparaît , son corps magnifié par une tunique courte qui laisse voir ses cuisses superbes . Ses seins pointent et tendent le tissus soyeux  . Spectacle qui mettrait le feu dans une séminaire !
    Assis a même le sol nous picorons une nourriture faite pour l'amour . Le simple cordonnet d'argent qui enserrai sa taille est vite dénoué par mes mains impatientes . Je lui enlève sa tunique et dénoue ses cheveux qui cascadent sur ses seins . Spectacle de rêve , c'est  le paradis , avant la faute originelle . Mais ce péché de la chair nous allons le commettre et le renouveler .
    Nos corps s'attirent , se cherchent , se repoussent pour mieux se reprendre et nous nous endormons épuisés , comblés , a l'aube qui pointe !

    Le tortillard n'attendra pas et dans la cour la limousine est prête a m'arracher a cet amour sans lendemain , a ce Vésuve , qui m'a brûlé d'amour toute la nuit . Mais je me surprend a me dire que j'aime cette femme dont le regard humide m'apprend que nos étreintes ont été plus qu'une gymnastique amoureuse .     Adieu ma belle Elsa , nos routes se sont croisées mais elles vont s'éloignées inexorablement . Dans le rapide qui m'emmène vers Paris , le contrôleur a du me trouve bizarre , un peu hagard !
    Je m'endort en revoyant en songe les hautes murailles du château du Mont Saint Esprit .

    Mais l'histoire ne s'arrête pas là !

    A la suite de mon rapport détaillé au "patron" j'ai eu la surprise d'être convoqué au Ministère des armées de l'époque ou j'ai été questionné pendant près de deux heures par des gens en civil qui se sont présenté comme étant membre du contre-espionnage Français . J'en profite pour leur remettre le petit éclat de bois ........insigne nazi ? .....oui sans doute ! Vous l'avez peut-être échappé belle mon vieux et vous avez eu raison d'être prudent .
    Peu après une opération d'envergure a été déclenchée contre le Château du Mont-Saint Esprit . Les  journaux ont parlé d'une loge maçonnique dont certains membres d'origine nazi se livraient a un trafic d'arme avec des Etats Africains ......et cerise sur le gâteau , avec l'aide de militaires Français de haut rang  .
     Ce pauvre Comte de LABENNE n'était parait-il au courant de rien et la baronne de Morkaten non plus .....bizarre tout de même !
    On pense qu'ils étaient sous la menace de ces hommes  et ne pouvaient parler .....bizarre mais vraisemblable .

    Ce matin dans le bureau de mon ami Jean , j'ai la surprise de voir arriver la baronne de Morkaten ......... qui me cherchait !
    Amour, toujours , pourquoi pas , la vie est si ourte
    Ah , Paris au mois d'Août ........



    Non cette histoire ne s'arrête pas là car si j'ai changé les noms et certaines circonstances , ces événements sont a peine romancés , disons que Luc m'a raconté son aventure de maniere hachée et peu lisible . J'ai donc essayé de vous livrer un récit plus structuré . C'est donc vrai a 90 pour cent .
    Luc et Elise qui ne veut pas qu'on l'appelle Elsa , se sont rencontrés de plus en plus souvent chez moi et j'ai vu avec attendrissement , mon copain Luc demandé a la belle de l'épouser .
   
Quelques années se sont écoulées .
    Dans le parc des Buttes Chaumont on peut voir une très jolie femme surveiller ses trois enfants dont l'ainée a été prénommé Jean car mon ami Luc a voulu ainsi me remercier d'avoir - peu-être- faciliter leur mariage;
    Un jour que je demandai a Elise comment un garçon viscéralement atta ché au célibat comme Luc avait pu lui dire oui devant Monsieur le maire ....... elle m'a regardé avec un regard a faire fondre un iceberg , puis a collé ses lèvres sur ma bouche pour un baiser de feu ......." Vous pouvez résister a ça , me demande-t-elle ? "  ...... lui pas !
    Très franchement je n'aurai peut-être pas pu non plus . Heureux Luc .

Partager cet article
Repost0
2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 09:17
Que cache-on dans ce château perdu ?

    Je descend la rampe et arrive devant les fameuses portes , Les clefs sont dessus alors qu'elles ne mettaient promise que pour midi . La raison me semble limpide , ils ont déménagé cette nuit ce que je ne dois pas voir . J'ouvre la première , vide ! Les deux autres pareillement .
    J'allais ressortir de le troisième pièce quand je renifle tel un chien de chasse une odeur qui me rappelle certains souvenirs douloureux .......ça sent la poudre ou plus exactement cette odeur particulière de la graisse d'arme . Contrebande ou magouille politique au bénéfice d'une de ces républiques bananière . C'est vrai que la notre de République s'implique parfois dans des opérations litigieuses .
    Au moment de ressortir je trouve , par terre , un petit éclat de bois sur lequel on voit encore la moitié d'une aile d'oiseaux . Pris d'un doute affreux sur l'origine de cet éclat je le place dans un poche intérieure de mon blouson .

- alors Luc , tu es rassuré , tu vois ces pièces étaient vides !
- oui , c'est parfait , je n'ai plus que le donjon a visiter .......
- et la Princesse qui va t'attendre avec impatience ....dit-elle dans un éclat de rire .

    Mais là aussi j'allais avoir des surprises .
    Les hautes murailles du donjon n'ont pas été modifiées a l'époque de la Renaissance , aucune fenêtre n'a été ouverte , les ouvertures sur le monde sont étroites , simples meurtrières dans la partie basse du bâtiment . L'étroit escalier de pierre, aux marches trop hautes , m'amène dans la salle la plus élevée .
Les murs sont recouverts de signes maçonniques , je comprend pourquoi le courtier avait demandé qu'en envoie un inspecteur franc-maçon . Comme nous n'avions pas cela en magasin  il s'est contenté d'un inspecteur , ancien scout-routier , la branche aînée du scoutisme . Je me doutai bien que le scoutisme avait quelque chose a voir avec la Franc-maçonnerie .......la fameuse Promesse scoute en trois points ........ les trois principes scoutes ...... ce fameux "TROIS" franc-maçon se retrouve partout dans le scoutisme......Pourtant catholique a mon époque .
    Habitué a ce que les assurés ou futurs assuré me cachent toujours quelque chose , je remarque que les tableaux de peintures allégoriques sur les murs semblent être souvent manipulés . J'en retourne un , bingo , portrait d'un homme avec le tablier maçonnique . Je lis le nom en bas de la toile "Hermann Von Liberstein " . Je passe au suivant , puis au suivant , toujours des noms allemand , toujours des nobles .....ou suis-je ?

    Dans une loge maçonnique oui , mais il y a des portraits de femme or je pensais que les maçons ne se mélangeaient pas avec les "maçonnes " ! Au dernier tableau , je fais un bond , c'est Élise !  Je lis - Elsa de Labenne , baronne de Morkaten .
 En terminant ma visite du donjon , j'ai comme un malaise en découvrant dans une salle basse  une succession de rebouchages au ciment dans les murs et au plafond . D'anciens trous bien alignés . Ancienne salle de torture ? De traces de peinture fraîches semblent vouloir cacher des inscriptions .
    Pourquoi le Comte de la Benne tient-il tant a assurer ce château dont les occupant cachent tout de leur activité ? est-il seulement au courant de ce qui s'y passe ? Est-ce que je ne risque pas ma vie en découvrant des trafiques ! Cela me taraudent l'esprit et je continue ma visite dans un état second . Puis je me calme , je n'ai qu'a taire ma curiosité et demain reprendre un tortillard libérateur . Et si elle le demande , revivre une nuit agréable ......on verra bien après .
    Puis mon attention est attiré par des traces qui aboutissent sous une grande plaque de bois aggloméré. Avec beaucoup de mal je la pousse et là ......un souterrain ou les fameuses traces continuent . Bon suivons ce couloir qui .....bien entendu passe sous les hautes murailles de l'enceinte et aboutissent.....a un terrain de sport ! Tennis , handball mais aussi piste d'atterrissage d'hélicoptère , les marques au sol le prouve !
    C'est moi maintenant qui ne suis plus a l'aise dans mes chaussures , j'ai l'impression d'en être a coté . L'ancien para réagit mais faire face a quoi ?
J'aspire goulûment l'air du soir . Je remplis mes poumons d'air pur . L'oxygénation presque forcée relance mon jugement , une vision saine de la situation .
    Résumons . Lieu de réunion d'une Loge un peu particulière , nobles allemands ou prussiens , comportant même des femmes . Marchandises que je ne devais pas voir . Une salle de torture au sous-sol du donjon ?
     Si je ne pose plus de question embarrassante , a mon avis je ne risque rien , si non , mourir d'amour entre les bras de la belle baronne de Morkaten . Ce que je vais m'empresser de faire .


A suivre ....si vous le voulez bien !
Partager cet article
Repost0
30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 15:02

(Suite de l'histoire de mon ami Luc de Brienne)
  
           Ayant rapidement jugé de l'importance du travail car le donjon me semble peu entretenu mais ce qui m'inquiète surtout ce sont les communs , enterrés , de ce monstre . J'aimerai bien reprendre le tortillard demain matin car cette ligne a une particularité . Le matin , le train , venant du dépôt en haut de la ligne , descend vers la ville et le soir il remonte . J'ai donc peu de temps avant de reprendre mon monstre fumant demain. Je suis effaré de l'importance de ces communs et de leur agencement quasiment militaire .
    Je réalise qu'il me faudra une bonne journée de plus dans ce château . Je le dis a Mademoiselle Élise de Labenne qui avec un sourire ravageur me réplique:
- hé bien , mon cher ami , vous passerez une nuit de plus avec moi , appelez moi Élise ......venez déguster un de mes cocktails avant le dîner .
   
    Décontracté , sachant que je pourrai travailler toute la journée demain , je m'assied avec délice devant la cheminée du salon . Les soirées étant fraîches a cette époque de l'année , surtout dans ces montagnes , on y a allumé un feu de bois qui crépite agréablement . Les flammes créent une fantasmagorie sur les murs  blancs de la pièce et dans un nuage de soies multicolores Élise apparaît . Ange ou démon , je ne saurait choisir , tant l'atmosphère me semble irréelle .

    Dans son fauteuil , en face de moi , elle déplie ses longues jambes nues hors de sa robe d'hôtesse et laisse entrevoir des dentelles noires . La belle a décidément beaucoup d'atouts pour piéger les hommes . Mais je ne sais pas pourquoi   je n'arrive pas a me laisser envelopper , même avec les vapeurs de l'alcool . Ma découverte dans le sous -sol , de lourdes  portes avec des serrures de coffre -fort dont mon guide , le chauffeur , n'a pas les clés , m'intrigue . J'ai toujours en mémoire cette usine ou l'on m'a caché des aggravations derrière des portes dont personne n'avait les clefs .
    Au dîner , une troisième personne se joint a nous . Un homme assez bourru , avec un physique déplaisant et un verbe qui ne l'est pas moins moins .
    Élise , qui n'a pas réussit a me dévergonder , me le présente avec dédain .

- mon cousin , qui s'occupe du domaine et de l'intendance .

    Nous parlons de tout et de rien mais la belle me regarde avec un air hargneux . Il ne doit pas faire bon lui résister . Profitant de la présence des deux ,  je les interroges sur l'utilisation des fameuses pièces .

-monsieur vous n'avez pas a voir ces locaux dit le cousin , presque violemment !
-désolé cher monsieur , si je ne peux connaître l'utilisation de ces pièces , ma mission est terminée .

    Il plonge ne nez dans son assiette , sans répondre . C'est Élise qui qui bafouille , toute rouge - nous n'avons pas les clefs , c'est mon père qui les détiens à Paris .
- Élise , le coup de l'absence de clefs , on me l'a déjà fait ! Ou vous trouvez les doubles , ou je reprend le train demain matin .
Après un entretien téléphonique avec son père , elle me demande de continuer ma mission , j'aurai le double des clefs demain , a midi au plus tard . La fin du repas est plus agréable . Le vin du château est excellent mais un peu fort . Après mon coup de gueule je me sens glisser dans une douce euphorie .
  
   Nous passons au salon ou nous sommes seuls avec Elise . J'ai beau résister mais la chaleur de la cheminée et les alcools font que le la laisse s'allonger sur le sol , la tête sur ma cuisse . Et comme disait ma grand-mère " chauffe un marron , tu le fait péter "  elle entreprend, cette belle plante , a m'envelopper d'une chaleur sensuelle .
    La robe d'hôtesse se retrouve vite transformée en un tas de chiffon sur un coin du tapis . Si l'alcool excite les femmes , pour nous pauvres hommes  , c'est parfois l'antichambre de la Bérésina . Alors je veux bien , mais travaille ma fille . C'est un volcan , le Vésuve et le Stromboli réunis , qui s'occupent de mon anatomie . Je la laisse faire .......mais que c'est bon . J'aurais du boire moins d'alcool !
    Je me retrouve dans un grand lit , ne sachant même plus comment j'y suis arrivé . Élise est couchée en travers , nue , et apparemment s'est endormie .
    Vers deux heure du matin , j'entend des bruits feutrés dans la cour , des hommes par la rampe d'accès du sous-sol , chargent des caisses dans une sorte de camion militaire tout terrain . Une idée me traverse l'esprit . Ils déménagent les fameuses pièces fermées avec les clefs introuvables .
    Repoussant la belle , non sans avoir embrassé goulûment un de ses seins , je me niche ........haaaaa ......et m'endort .
    Au réveil , elle est devant le lit , toujours nue , avec un plateau , café fumant et croissants chauds . Alors beau gosse me dit-elle en faisant passer alternativement la pointe de ses seins sur ma bouche . Ce qui a pour effet de provoquer l'érection du siècle et l'assaut de la belle .
    Le café est toujours chaud , nous n'avons pas du nous amuser en chemin . Je me dis qu'après les croissants il faudra reprendre cela plus calmement . Mais le devoir m'appelle et sachant que nous avons encore une nuit pour nous je m'habille en contemplant la source du monde . Ce n'est pas un regard de peintre mais je me dit que Courbet avait peut-être le même en peignant sa toile . Qui sait ?

    Je n'ai pas rêvé cette nuit . Les traces dans la cour sont celles d'un V.A.B ou d'un engin similaire . Qui peut avoir un tel engin en pleine montagne . L'armée , c'est vraisemblable . Que cache-on dans ce château perdu ?

A suivre.....si vous le voulez bien .
Le V.A.B est un vehicule blindée sur d'énormes roues .

Partager cet article
Repost0
29 novembre 2009 7 29 /11 /novembre /2009 18:32

    Le petit tortillard , dernier du genre a fonctionner encore , desservant beaucoup plus de  fermes isolées que de villages , crachants ses fumées nauséabondes devant des vaches amorphes , me dépose sur le quai de la gare du Mont Saint Esprit .
    Il n'y a même plus de chef de gare. Chef de quoi puisque qu'il n'y a plus qu'un seul train , ce tortillard . Et le mécanicien sait parfaitement se conduire tout seul. Parfois même il attend un vieux copain qui halète en grimpant la rampe qui mène a la halte .
    Le seul chef de gare de la "ligne" , qui empeste le pastis et l'aïoli m'a bien prévenu en prenant mon billet , il n'y a plus de nom sur la gare mais quand vous verrez le vieux wagon sans roue , peint en bleu , vous descendez , c'est là.
A Paris , Monsieur le Comte Gérald de LA BENNE du SAINT ESPRIT m'a prévenu , ne prenez surtout pas votre voiture ,les trente derniers kilomètres pour atteindre le château sont beaucoup trop dangereux . J'ai pas envie de vous retrouver dans un ravin......ça promet !
    Effectivement la ligne surplombe un torrent . De ponts en viaducs , de tunnels en vallées , nous montons vers le ciel ....ou l'enfer ! Je n'ai pas vu un seul bout de route , juste quelques rampes menant aux haltes  ,  qui semblent venir de nul part !
    Stressant , je ne sais pas dire , un peu angoissant tout de même . D'autant plus que je suis dans un vieux wagons avec seulement deux voyageurs a mine patibulaire . Ils parlent une sorte de patois .... a voix basses . Je suis soulagé de les voir descendre le long d'une espéce de ruine qui a pu être un entrepôt .....il y a longtemps . On dirait des contrebandiers , il y a du en avoir beaucoup dans cette région perdue .
    Ce ne sont pas seulement des vaches qui regardent passer le train mais plus souvent des biques sur des petites plates-formes herbeuses au niveau de la voie .
Les quelques vaches rencontrées sont assez particulières , efflanquées ,des pis  moitiés de ceux de nos bonnes laitières normande , que dis-je moitié ,en réalité a peine le quart . Doit être cher le litre de lait par ici.
    Après un dernier tunnel , j'aperçois le wagon bleu ou le mécanicien  arrête le train dans un grincement de frein épouvantable . Contrairement aux autres gares de la ligne , celle du Mont Saint Esprit donne sur  une sorte de placette au milieu  laquelle une vieille pièce de DCA finit de rouiller . Trop haut pour les ferrailleurs ou les musées de la dernière guerre .
    Une vieille limousine , aux chromes étincelants , avec des pneumatiques au flancs blancs superbes , attend . Un chauffeur en uniforme bleu foncé se dirige vers moi .
- bonjour monsieur , vous êtes le monsieur de Paris que Monsieur m'a demandé de venir chercher et conduire au château ?
- oui, bonjour , je suis bien content de vous voir , c'est lugubre par ici ......
- monsieur n'a pas tort mais on s'y fait ....
   
    Après une savant virage sur cette place étroite , la Rolls débouche sur une route étroite qui semble vouloir escalader la montagne pour rejoindre .....quoi au fait ........ l'enfer ou le paradis ?
    J'aperçois quelques masures accrochées sur les pentes , Mont Saint Esprit sans doute , quelques chiens ressemblant a des loups accompagnent la limousine qui monte lentement vers le château .
- les chiens de Mademoiselle me précise le chauffeur avec un sourire rassurant . Ils ne sont pas méchants mais joueurs . Ils adorent nous suivre dans nos promenades hors du château .

    A peine rassuré tout de même , j'observe ces bêtes magnifiques , c'est vrai qu'ils ressemblent a des loups......mais en plus gras ! Allons , ne pas se faire des idées sur les moeurs de mademoiselle de Labenne pour le choix de ses chiens .
    Les hautes murailles austères apparaissent brutalement après un dernier virage très compliqué que le chauffeur négocie avec peine . Pourtant il doit le connaître par coeur . Pour quoi monsieur le Comte n'a-t-il pas choisit pour cet environnement une voiture plus petite ?
    Murailles épaisses mais après le pont levis ......... Surprise  !

    Une magnifique pelouse s'étend depuis le bas du donjon et le long des murailles qui ont été dépouillées de tout ces bâtiments annexes communs , c'est le mot juste . Quelle différence avec l'aspect extérieur , je croyais rentrer dans l'antre du diable ,je suis au Paradis .
    C'est d'ailleurs le mot inscrit sur cette bâtisse au ras du sol , toute blanche aux volets bleus . Des paons poussent des cris en se sauvant devant les chiens qui jouent de leur frayeur , sans aucun doute coutumière . Les tuiles occitanes , vernissées en vert pale , ajoutent a l'enchantement du lieu . Des touffes de bambous de jardins , graciles tiges , bougent au moindre zéphyr .
    La limousine a disparu dans une descente de garage souterrain .

    Un "hello" sonore me fait faire demi-tour pour voir sortir du porche une jeune femme brune . Je suis sans voix tant elle est belle . Elle vient vers moi a grands pas , souples et athlétiques a la fois . Ses longs cheveux bruns lui font ressembler a une gitane . Teint bronzé , lèvres pulpeuses ,  une belle plante !
    Après les banalités habituelles je lui explique les point particulier du  château, qu'ils me faudra vérifier . Tout en devisant elle m'entraîne vers un patio au centre de la grande maison . En s'asseyant sa jupe courte remonte sur ses cuisses ce qui me troublent . Elle me regarde avec un air narquois car elle s'est rendu compte de mon admiration ....gourmande .
    La félicitant de la décoration de cette maison elle me répond en se penchant vers moi ....
-mais vous n'avez pas tout vu ......
Mais si , mais si , car ayant largement échancré son corsage je peux admirer les autres appâts de la belle . La conversation s'engage  sur un ton badin qui ne m'est jamais désagréable . Un véritable ping-pong verbal , avec une jolie femme , j'adore .
- vous savez que je dois vérifier tous les dessous du château......

    Alors là , elle part  d'un grand éclat de rire et me traite malicieusement de voyou . Mais je ne demande que cela , être son grand voyou . Seulement j'ai un travail sérieux a effectuer et ces premiers contacts me font penser a Mademoiselle de la Trémouille , aventure déja racontée , de mon ami Jean .,

A suivre.....si vous le voulez bien .

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : le blog de Jean Le Francilien
  • : journal d'un vieux raleur mais bon coeur , a fait son service militaire en Algérie 1954, 55,56 , ancien para pour le sport et pas pour la guerre , viscéralement a gauche pour la justice et la liberté .
  • Contact

Profil

  • jean le francilien
  • suis raleur , critique, mais bon coeur . J'admets tres bien l'humour mªme sur mon physique de vieux pépé. J'aime la jeunesse qui en général me le rend bien . J'aime la vie avec passion !
  • suis raleur , critique, mais bon coeur . J'admets tres bien l'humour mªme sur mon physique de vieux pépé. J'aime la jeunesse qui en général me le rend bien . J'aime la vie avec passion !

Texte Libre

IL ÉTAIT MON AMI , MON CONFIDENT ......

..... NOUS NE T'OUBLIONS PAS MON TIGROO ......LA DOUCEUR MÊME ......CELUI QUI T'A TUÉ EST UN MONSTRE , IL PAIERA SA MÉCHANCETÉ .....

LE JARDIN DE MA FEMME 0222

Il était très beau ......RSCN0209                                              avec son frère ,ils ne se quittaient pas ....

LES-CHATONS 0627

Là,après le premier plomb,devenu borgne.....le deuxième dans l'oeil droit ,un an après , l'a tué !

Recherche

Texte Libre

Archives