mes voitures depuis 1960 - le blog de Jean Le Francilien

21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 08:42

QUAND LA ROUTE EST BELLE .....DEBUT DES AUTOROUTES....

    Vous , jeunes chauffeurs , vous ne connaissez maintenant que l'autoroute et Tomtom vous guide ......Vous ne savez peut-être même plus lire une carte IGN , ma passion !
    Dans les années , soixante , soixante dix , l'autoroute était une curiosité en France . Un petit bout vers l'Ouest de paris , St Cloud - Orgeval , 20 klms ...... quelques morceaux vers le sud ....!
    C'est a cette époque que mon ami Gérard , champion de France de stock-car , ces courses folles ou l'on cassait les vieilles voitures dans les carrières de Montreuil aux portes de Paris , sport automobile venu des USA , me proposa d'acheté une superbe Simca Beaulieu avec un moteur V8 .
    Avez vous déjà entendu fonctionné ce moteur , c'est du velours . A coté , nos moteurs ne sont que de quadripette me disait mon garagiste , amoureux du V8 . Puissance , souplesse , ce moteur n'avait que deux défauts ,sa consommation et sa vulnérabilité a l'humidité . Il m'est arrivé de sortir les huit bougies , les sécher , les remettre en place et là démarrage au quart de tour . Il exigeait aussi un réglage très fin . Mon garagiste de Coye la Forêt , monsieur Grandière , était un magicien , il était pourtant sourd mais a l'oreille il me disait ..." Tiens tu as un cylindre qui n'allume pas " !
    Mais aussi la taille de la bête était impressionnante . Et j'ai du , a six heures du soir , la sortir d'un garage au dessus de la gare St Lazare . Par défi avec moi même , au lieu de la ramener directement à Pierrefitte , j'ai fait la Place de la Concorde puis les Champs Elysées pour aller tourner autour de l'Arc de Triomphe !
En redescendants les Champs , je l'avais déjà en main . Si j'en avait eu la place je l'aurais gardé longtemps . C'est maintenant un véhicule de collection .
    Petite aventure sur la section d'autoroute d'Avallon qui venait d'ouvrir , a plus de cent a l'heure , explosions a l'arrière du véhicule gros nuage de poussière , la bande de roulement de deux pneus "neufs" venaient de prendre la liberté..... j'étais sur la toile mais ils n'ont pas explosés ........ la Beaulieu a gardé sa trajectoire ! Les braves motards de la gendarmerie qui nous regardaient approché ont eu peur , eux aussi ! En fait on m'avait vendu des pneus réchappés et sur leur conseil j'ai porté plainte . Et j'ai récupéré de vrais pneus neuf a flancs blancs !
    Malheureusement pour travailler c'était un peu trop luxueux , m'étant rapproché du concessionnaire Simca local , j'ai acheté ma première voiture neuve , une 1300 "rouge"( ou 1301 je ne sais plus) qui ne m'a laissé que peu de souvenirs , elle a fait son travail correctement , sans plus , mais sans passion . C'était une excellente voiture sans défaillance .
    Mon aventure d'Avallon , m'avait dégoûté de l'autoroute , alors qu'elle n'y était pour rien ......et nous allions continué a descendre vers le sud le long de la rive droite du Rhône , laissant les autres s'embouteiller sur la rive gauche .
    Mais c'est ma cinquième voiture qui allait me faire "presque " oublier ma Beaulieu .....une superbe 1501 S verte avec un filet jaune sur le flanc ......racée , rapide , bien préparée par mon garagiste le l'ai , poussé à 180 sur l'autoroute du Nord . Pour les techniciens , les cylindres avaient été polis au cuir ,
mais avec elle nous allions vivre quelques aventures .....

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Published by jean le francilien - dans MES VOITURES DEPUIS 1960
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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 10:57

DE VIRAGES EN VIRAGES QUAND LA ROUTE EST BELLE....

File0146     Je ne sais pas pourquoi mais cette nuit j'ai revu en rêve mes premières voitures . La première , la fameuse 4cv Renault , une occasion qui avait bien du faire deux fois le tour du compteur nous a coulé une bielle dans le Col d'Aspin et après en remontant sur Paris elle roulait nettement moins bien ! je ne me souviens plus ce qu'elle est devenu.....chez le ferrailleur du coin sans doute .
Un jour , en hiver , ou nous nous étions engagés malgré le verglas , au dessus des étangs de Commelles ( appelés aussi étangs de la reine Blanche)dérapage ,glissade et arrèt a 50cm du bord de l'étang sous l'oeil menaçant d'un cygne ...
    La deuxième , toujours Renault , toujours d'occasion , était une Dauphine ....qui nous a semblé grande , d'un beau bleu très clair dont on n'a jamais su s'il était naturellement clair ou brûlé par le soleil . Bonne bête qui avait l'habitude de transformé le plancher devant le passager en bain de pied sous la pluie . Nous n'avons jamais troué par ou l'eau pénétrait . Les autres voyageurs étaient hilares et nous avec , lorsque jeannine pressait l'éponge sur le parking . Mais la fille était jolie et je suis sur que certains m'enviaient malgré le défaut évident de la bagnole !
    Cette dauphine nous a conduit vers le soleil de la Provence a plus de 100 a l'heure...... le coffre avant bien chargé pour équilibré la bête .....la carrosserie ne semblait au top mais le moteur une merveille..... quelle joie de d'enchaîner les virages , de virer sérré , d'utiliser au mieux les accélérations de ce petit moteur . Mais avec elle , il fallait savoir conduire ,combien d'imprudent se sont mis au fossé ! Ce n'était pas la tenue de route d'une Clio . Comme sur la 4cv le moteur était a l'arrière et pour l'équilibrer j'avais mis un sac de sable dans le coffre avant .
    Pas d'autoroute mais pas de limitation de vitesse , Jeannine adorait rouler vite , elle aimerait toujours mais les pandores ne veulent plus . Je n'ai jamais entendu , tu roule trop vite , nous étions fous , c'était bon . Pourtant je suis un abonné au bonus " 50 + "
    Une anecdote avec cette voiture . J'ai pris parfois des chemins impossibles et dans le Vercors nous voulions voir un monument de la Résistance , le chemin était " mal pavé " . En redescendant arrivé sur le plat j'ai eu la surprise de ne pas entendre mon moteur redémarré .... plus une goutte d'essence . Une pierre avait fait sauté un bouchon sous le réservoir...... panne super grave a ....20 mètres d'un garage . Le mécanicien perplexe mais d'une grande gentillesse pour ces deux parisiens perdus , nous dit que la pièce est impossible a avoir avant huit jours........au moins ! Il me précise que techniquement il ne peut pas souder sans risquer l'explosion . Mais c'était la solution pourtant , souder n'importe quel bout de métal !
    Au bout d'un moment il reviens vers moi et me dit " je vais essayer de l'étamer ça tiendra bien jusqu'à la prochaine concession Renault " .....
    Au bout de trois heures , réservoir refroidi par la source qui coulait de la montagne ......nous refaisions un petit plein et nous pouvions reprendre la route.....je crois bien que Jeannine l'a embrassé , il le méritait bien ....des mécanos comme celui là , en existe-t-il encore ? Je n'en suis pas sur !
    Et ça a tenu jusqu'à la revente du véhicule .
    Mais elle nous amené partout , des brumes du Rhin au soleil du midi . Il me semble me souvenirs que le moteur s'appelait Ventoux comme le géant de Provence ou nous aimions aller !
    Mais je vous parlerais des autres car professionnellement j'allais , par la suite , être obligés d'en changer tous les deux ans .